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https://www.ecologie.gouv.fr/feux-foret-et-vegetation
Ayons les bons réflexes
En France, 9 feux sur 10 sont d’origine humaine, principalement moitié par imprudence : en cas de sécheresse, de canicule ou de vent fort, un mégot mal éteint jeté depuis une fenêtre de voiture ou en bord de route, une étincelle dans un champ ou un jardin peut suffire à dévaster des hectares de forêt et de végétation en quelques minutes seulement.
Un simple geste peut détruire des habitations, des entreprises et des campings, menacer des vies humaines, avoir de graves conséquences sur la nature et tuer des animaux.
Alors ayons les bons réflexes, surtout en cette période de sécheresse.
Les sécheresses et les canicules sont de plus en plus fréquentes et intenses en France du fait du changement climatique. Lorsque la végétation est asséchée par manque de pluie, un départ de feu devient possible et peut se propager rapidement : un mégot ou un barbecue mal éteint, une étincelle lors de travaux ou de feux d’artifice peuvent être à l’origine d’un feu dans l’herbe et les broussailles. Rapidement, le feu gagne en intensité.
La vitesse de propagation dépend de plusieurs facteurs (vent, type de végétation, configuration du terrain, nature des sols, etc.). En moins de 10 minutes, le front de flammes peut parcourir un kilomètre et donner naissance à un feu incontrôlable, qui se propage et atteint les forêts, les haies, les champs, les habitations, etc. Les matériaux incandescents transportés par le vent peuvent également être à l’origine de nouveaux départs, en aval du front de flammes et parfois à plus d’un kilomètre de celui-ci.
Ayons les bons réflexes pour éviter tout départ de feu.
Renseignez-vous aussi auprès de votre préfecture. Pendant la saison à risques, l’accès et la circulation dans les bois, forêts, landes, garrigues peuvent être déconseillés, voire interdits, aux véhicules et aux piétons. Les barbecues, feux d’artifices ou tout emploi du feu peuvent être interdits. Les travaux agricoles et forestiers et les travaux pouvant générer des étincelles (broyeurs, débroussailleuses, tronçonneuses à moteur, soudeuses, etc.) peuvent être réglementés, voire interdits également. Ne pas respecter les consignes de prévention édictées par les autorités publiques expose à une amende pouvant aller jusqu’à un montant de 750 €.
En cas d’incendie volontaire, comme en cas d’imprudence, si le feu entraîne la destruction ou la détérioration d’un bien ou met en danger les personnes, l’auteur encourt des sanctions comportant amendes financières, peines de prison, et dommages et intérêts.
La météo des forêts
En octobre dernier, le Président de la République avait notamment annoncé la création d’une météo des forêts destinée à mieux informer les Français sur les zones à risques.
Météo-France diffusera ce nouveau dispositif pour indiquer le niveau de danger de feux sur l’Hexagone et la Corse à compter du 1er juin 2023. Cette information sera établie à partir des prévisions de plusieurs paramètres météorologiques qui influencent fortement le départ et la propagation des feux : pluie, humidité de l’air, température, force du vent et état de sécheresse de la végétation.
La météo des forêts sera disponible chaque jour en fin d’après-midi sur le site meteofrance.com et l’application mobile de Météo-France pour les deux prochains jours, sous la forme de deux cartes (l’une pour le lendemain et l’autre pour le surlendemain). Le niveau de danger de feux sera précisé par département avec 4 niveaux de représentation (symbolisés par un code couleur) : faible (vert), modéré (jaune), élevé (orange) et très élevé (rouge).
La météo des forêts n’informera pas sur les incendies en cours ou à venir.
La sécheresse : un facteur aggravant
2022 est l’année la plus chaude jamais enregistrée en France selon Météo-France. L’hiver 2022-2023 s’inscrit dans cette tendance avec une température moyenne supérieure à la normale et un manque de précipitations. Dès la fin du mois de février 2023, plusieurs départements étaient placés en état de vigilance sécheresse et d’alerte renforcée.
La sensibilité de la végétation est donc accrue et le risque de départ de feu aussi : la moindre étincelle peut avoir des conséquences désastreuses.
En savoir plus sur la sécheresse
Le débroussaillement, qu’est-ce que c’est ?
Le débroussaillement, c’est réduire la masse de végétaux sur un terrain en créant des discontinuités dans la végétation entre :
- la végétation basse (herbes et broussailles) et la végétation haute (arbustes et arbres) ;
- les végétaux d’une même taille ;
- les végétaux et les bâtiments.
La création de ces discontinuités diminue le risque d’incendie, freine la propagation du feu et son intensité. Dans certains territoires, le débroussaillement est une obligation. Il s’agit des obligations légales de débroussaillement (les OLD). Le propriétaire est alors tenu de débroussailler les 50 mètres (voire 100 mètres sur décision du maire ou du préfet) autour de ses bâtiments (maison, abri de jardin, piscine…). Il peut s’agir de son jardin, mais aussi des terrains non bâtis de ses voisins s’ils sont à moins de 50 mètres des bâtis. Ceux-ci ont alors l’obligation d’autoriser l’accès à leurs terrains. Le refus engage leur responsabilité juridique et les opérations de débroussaillement sont alors à leur charge financièrement.
Pour répondre à toutes les questions sur ce sujet, l’ONF a rédigé une foire aux questions.
Que faire de mes déchets verts ?
Il est possible de les broyer et les enfouir, de les utiliser en compost individuel car ils sont biodégradables ou de les apporter à la déchetterie. Renseignez-vous auprès de votre mairie pour connaître le mode de traitement des déchets verts de votre commune, communauté de communes ou agglomération.
Quelles conséquences en cas de non-respect ?
Le non-respect des obligations légales de débroussaillement peut entraîner une sanction financière (allant d’une amende forfaitaire de 135 € à une amende de 30 € par m² non débroussaillé), une mise en demeure de faire avec astreinte, un pourvoi d’office par le maire (la commune fait faire les travaux et envoie la facture au propriétaire) ou encore le paiement d’une franchise d’assurance en cas de sinistre.
Outre ces poursuites, le fait de ne pas débroussailler son terrain est tout simplement dangereux : un terrain mal débroussaillé renforce le feu. Les constructions et leurs habitants sont alors en danger. Sur un terrain débroussaillé, une maison a beaucoup moins de risque de brûler.
Suis-je concerné par cette obligation ?
Cliquez sur le lien ci-dessus pour savoir si votre adresse est concernée par les obligations légales de débroussaillement (zone en violet).
Débroussailler est une obligation dans les massifs à risque désignés par la loi ou par le préfet de département. Au sein de l’ensemble de ces départements, l’obligation légale de débroussailler s’applique pour les propriétaires d’habitation, de construction ou d’équipement de toute nature situés à l’intérieur ou à moins de 200 mètres d’un massif forestier, d’une lande, d’un maquis ou d’une garrigue. Il faut alors débroussailler sur une profondeur de 50 mètres autour ces équipements. L’obligation s’applique également dans les zones urbaines (zones U) des plan locaux d’urbanisme (PLU) situées dans les zones précitées.
Je ne suis pas concerné par l’obligation, est-ce qu’il est recommandé de débroussailler ?
Si votre terrain n’est pas soumis à l’obligation légale de débroussaillement, le débroussaillement n’est pas obligatoire mais tout de même recommandé si votre habitation est proche d’une zone boisée.