Les églises et les chapelles

Vic
Aubarne
Russan

Au fil du temps, différents lieux de culte religieux ont existé dans et autour des trois principaux hameaux de Sainte-Anastasie. Certains n'existent plus, ont été abandonnés ou sont tombés en ruine. La première chapelle, qui était à l'époque à la disposition de tous les habitants de la commune, se trouvait au lieu-dit Aubarne. Elle fut probablement détruite au cours des guerres de religion.

Finalement, l'évêque d'Uzès ordonna la construction de deux églises dans les hameaux de Vic et Russan, qui furent achevées en 1682. Les habitants d'Aubarne reçurent une chapelle, mais celle-ci fut utilisée comme logement pour les serviteurs de l'évêque. Une maison privée a servi de substitut à une 'vraie' église à partir de 1797. Ce n'est qu'au 19e siècle qu'Aubarne obtint sa propre église, sur le clocher de laquelle les habitants purent désormais installer la cloche, fondue en 1660 et cachée dans un puits depuis 1792.

L'église de Russan a été gravement touchée lors des grandes inondations de 2002. Jusqu'alors, elle abritait le tableau 'Ste. Anastasie faisant l’aumône à St. Chrysogone' du peintre Xavier Sigalon. Il a depuis été restaurée et se trouve aujourd'hui dans l'escalier de l'hôtel de ville. Depuis 2005, l'église de Russan est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. L'église de Vic abritait deux vitraux, dont l'un, représentant Saint Nicolas, a été restauré en 2021. Le second vitrail doit également être restauré prochainement

Churches and chapels

Over time, various places of religious worship have existed in and around the three main hamlets of Sainte-Anastasie. Some of them no longer exist, have been abandoned or have fallen into ruin. The first chapel, which at the time was available to all the inhabitants of the commune, was located in the hamlet of Aubarne. It was probably destroyed during the Wars of Religion.

Finally, the bishop of Uzès ordered the construction of two churches in the hamlets of Vic and Russan, which were completed in 1682. The inhabitants of Aubarne were given a chapel, but it was used as accommodation for the bishop's servants. A private house served as a substitute for a 'real' church from 1797. It was not until the 19th century that Aubarne was given its own church, on whose tower the inhabitants could now install the bell, which had been cast in 1660 and hidden in a well since 1792.

The church of Russan was severely damaged during the great flood of 2002. Until then, it housed the painting 'St. Anastasia giving alms to St. Chrysogone' by the painter Xavier Sigalon. It has since been restored and is now located in the staircase of the town hall. Since 2005, the church of Russan has been listed in the supplementary inventory of historical monuments. The church in Vic had two stained glass windows, one of which, representing Saint Nicholas, was restored in 2021. The second stained glass window will also be restored soon.

Kirchen und Kapellen

Im Laufe der Zeit existierten in und um die drei wichtigsten Weiler von Sainte-Anastasie verschiedene religiöse Kultstätten. Einige von ihnen existieren nicht mehr, wurden aufgegeben oder sind verfallen. Die erste Kapelle, die zur damaligen Zeit allen Bewohnern der Gemeinde zur Verfügung stand, befand sich im Ortsteil Aubarne. Im Zuge der Religionskriege wurde sie jedoch zerstört. 

Schließlich ordnete der Bischof von Uzès den Bau zweier Kirchen in den Ortschaften Vic und Russan an, die im Jahr 1682 fertiggestellt wurden. Die Einwohner von Aubarne erhielten eine Kapelle, die jedoch als Unterkunft für die Bediensteten des Bischofs genutzt wurde. Ein Privathaus diente ab 1797 als Ersatz für eine 'richtige' Kirche. Erst im 19. Jahrhundert erhielt Aubarne eine eigene Kirche, auf deren Turm die Einwohner nun die Glocke anbringen konnten, die 1660 gegossen und seit 1792 in einem Brunnen versteckt worden war.

Die Kirche von Russan wurde während der großen Überschwemmung im Jahr 2002 schwer beschädigt. Bis dahin hatte sie das Gemälde „Die heilige Anastasia gibt dem heiligen Chrysogone Almosen“ des Malers Xavier Sigalon beherbergt. Inzwischen wurde das Bild restauriert und befindet sich heute im Treppenhaus des Rathauses. Seit 2005 ist die Kirche von Russan in das Zusatzinventar der historischen Denkmäler aufgenommen. Die Kirche in Vic beherbergte zwei Glasfenster, von denen eines, das den Heiligen Nikolaus darstellt, 2021 restauriert wurde. Das zweite Kirchenfenster soll ebenfalls in Kürze restauriert werden.

Pont St. Nicolas

Le Pont St. Nicolas a été mis en service en 1261.

Le ‘pont en dos d'âne’, long de 151 mètres, est composé de 7 arches avec des saillies pour évacuer l'eau, avec une hauteur maximale à la quatrième arche de 27 mètres.

Le pont a été reconstruit à plusieurs reprises et reste l'un des plus beaux ponts d'architecture médiévale de la région. Une tour de défense se trouvait à l'extrémité du pont sur la rive gauche. Une guérite (crote) située sur le premier pilier du pont, côté prieuré, permettait au douanier de percevoir les taxes de passage. Le pont a été construit en pierre de Campagnac et de Blauzac (dite "pierre des clauses"), très dure et non friable.

Lors des grandes inondations de 2002, le pont a été presque entièrement détruit et reconstruit.

The St. Nicholas Bridge

The St. Nicholas Bridge was opened in 1261.
The 151-metre long 'Donkey’s Back bridge' consists of 7 arches with projections to drain off water, with a maximum height at the fourth arch of 27 metres.


The bridge has been rebuilt several times and remains one of the most beautiful medieval bridges in the region. A defence tower stood at the end of the bridge on the left bank. A guardhouse located on the first pillar of the bridge, on the priory side, allowed the customs officer to collect the passage taxes. The bridge was built of Campagnac and Blauzac stone which is very hard and not brittle.
During the great floods of 2002, the bridge was almost entirely destroyed and rebuilt.

Die St.-Nikolaus-Brücke

Die ursprüngliche St.-Nikolaus-Brücke wurde 1261 in Betrieb genommen.
Die 151 m lange 'Eselsrückenbrücke' besteht aus 7 Bögen mit Vorsprüngen, um das Wasser abzulassen, mit einer maximalen Höhe am vierten Bogen von 27 m.

Die Brücke wurde mehrmals umgebaut und ist immer noch eine der schönsten Brücken mittelalterlicher Architektur in der Region. Ein Wehrturm befand sich am Ende der Brücke am linken Ufer. Ein Wachhäuschen am ersten Brückenpfeiler auf der Prioratsseite ermöglichte es dem Zöllner, Gebühren für die Passage zu erheben. Die Brücke wurde aus dem sehr harten und nicht brüchigen Stein von Campagnac und Blauzac errichtet.


Während der großen Flut im Jahr 2002 wurde die Brücke fast vollständig zerstört und wieder neu aufgebaut.

Le Tableau de Xavier Sigalon

Avant les inondations de 2002, l'église de Russan abritait un tableau du peintre Xavier Sigalon (Uzès 1787 - Rome 1837). D'une taille impressionnante de 3,74 m x 2,68 m, il date de 1817 et s'intitule "Sainte Anastasie faisant l'aumône à Saint Chrysogone". Il est classé monument historique depuis 1911. Très endommagée par les eaux, il a été restauré et a trouvé sa place provisoire dans l'escalier de l'hôtel de ville, où il peut être admiré.

Pour en savoir plus sur le peintre Xavier Sigalon, cliquez ici :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Xavier_Sigalon

The painting by Xavier Sigalon

Before the floods of 2002, the church of Russan housed a painting by the painter Xavier Sigalon (Uzès 1787 - Rome 1837). With an impressive size of 3.74 m x 2.68 m, it dates from 1817 and is entitled "The holy Anastasia giving alms to the holy Chrysogone". It has been a listed monument since 1911. Badly damaged by the waters, it has been restored and has found its temporary place in the staircase of the town hall, where it can be admired.


To find out more about the painter Xavier Sigalon, click here:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Xavier_Sigalon

Das Gemälde von Xavier Sigalon

Vor den Überschwemmungen im Jahr 2002 befand sich in der Kirche von Russan ein Gemälde des Malers Xavier Sigalon (Uzès 1787 - Rom 1837). Es hat eine beeindruckende Größe von 3,74 m x 2,68 m, stammt aus dem Jahr 1817 und trägt den Titel "Die heilige Anastasia gibt dem heiligen Chrysogone Almosen". Seit 1911 steht es unter Denkmalschutz. Durch das Wasser stark beschädigt, wurde es restauriert und hat seinen vorläufigen Platz im Treppenhaus des Rathauses gefunden, wo es bewundert werden kann.


Um mehr über den Maler Xavier Sigalon zu erfahren, klicken Sie hier: https://fr.wikipedia.org/wiki/Xavier_Sigalon

Les Guerriers

Bien placé au musée de la romanité à Nîmes, voici l’un des deux bustes du Guerrier de Sainte-Anastasie datant du 1er âge du fer (VIIème/VIème av. J.C.).

En calcaire du bois des Lens, ces bustes aux visages particulièrement expressifs, parés d’une imposante coiffe sont des pièces uniques des cultures méditerranéennes celtiques. Ces «casques» aussi volumineux n’étaient pas en bronze ou en fer. Il s’agirait plutôt de cuir rembourré de laine. On peut admettre que les cornes décoratives étaient de bronze ou de fer, voire d’or et d’argent. Pour chacun des bustes, le pectoral à bretelles est gravé de motif de chevaux pour l’un et de cercles concentriques pour l’autre. Une vision simpliste a conduit à qualifier de «divines» les rares statuaires gauloises. Il est plus vraisemblable que les effigies représentent des personnages réels d’origine aristocratique vénérés soit comme héros, soit comme ancêtre occupant une place exceptionnelle au sein de la société.

The warriors

Well placed in the Musée de la Romanité in Nîmes, here is one of the two busts of the Warrior of Sainte-Anastasie dating from the 1st Iron Age (7th/6th B.C.).


Made of limestone from Lens wood, these busts with particularly expressive faces, adorned with an imposing headdress, are unique pieces from Celtic Mediterranean cultures. Such large "helmets" were not made of bronze or iron. Rather, they were made of leather stuffed with wool. It can be assumed that the decorative horns were made of bronze or iron, or even of gold and silver.
In the case of each of the busts, the pectoral with straps is engraved with a horse motif for one and concentric circles for the other. A simplistic view has led to the rare Gallic statuaries being described as 'divine'. It is more likely that the effigies represent real people of aristocratic origin, venerated either as heroes or as ancestors occupying an exceptional place in society.

Die Krieger

Im Musée de la Romanité in Nîmes befindet sich eine der beiden Büsten des Kriegers von Sainte-Anastasie aus der 1. Eisenzeit (7./6. Jh. v. Chr.).


Diese Büsten aus Kalkstein aus dem Lens-Wald mit besonders ausdrucksstarken Gesichtern und einer imposanten Kopfbedeckung sind einzigartige Stücke der keltischen Mittelmeerkulturen. Die voluminösen "Helme" waren nicht aus Bronze oder Eisen gefertigt, vielmehr dürfte es sich um mit Wolle gepolstertes Leder gehandelt haben. Es ist anzunehmen, dass die dekorativen Hörner aus Bronze, Eisen oder sogar aus Gold und Silber waren.
Bei jeder der Büsten ist das Brustschild mit Schulterträgern bei der einen mit Pferdemotiven und bei der anderen mit konzentrischen Kreisen graviert. Eine vereinfachte Sichtweise hat dazu geführt, die seltenen gallischen Statuen als "göttlich" zu bezeichnen. Wahrscheinlicher ist, dass sie reale Personen aristokratischer Herkunft darstellen, die entweder als Helden verehrt wurden oder als Vorfahren, die einen außergewöhnlichen Platz in der Gesellschaft einnahmen.

La Grotte Baume Latrone

La partie de la grotte Baume Latrone qui abrite les peintures rupestres a été découverte à Pâques 1940 par deux randonneurs nîmois et Aimé Reboul, un villageois alors âgé de 11 ans. Ils y ont trouvé des ossements d'ours et d'autres animaux ainsi que, bien sûr, les peintures rupestres. Elles sont représentées au musée archéologique de Nîmes. En 1941, elles ont été déclarées monument historique.

La grotte ayant été fortement endommagée et polluée par les visiteurs, elle a été fermée pour des raisons de conservation. Une remise en état a eu lieu en mai 1971. Malgré la présence d'une porte blindée hermétique, des personnes s'y sont régulièrement introduites et ont dévasté les peintures. Elles ont toutefois pu être sauvées grâce à des procédés modernes de conservation mis en œuvre en 1982 et 1984. La reproduction de cette grotte est visible au Musée d'Histoire Naturelle de Nîmes. A voir absolument !

The cave Baume Latrone

The part of the Baume Latrone cave that houses the cave paintings was discovered at Easter 1940 by two hikers from Nîmes and Aimé Reboul, a villager who was then 11 years old. They found bones of bears and other animals and, of course, the rock paintings. They are represented in the archaeological museum in Nîmes. In 1941, they were declared a historical monument.

The cave was heavily damaged and polluted by visitors and was closed for conservation reasons. A restoration took place in May 1971. Despite the presence of an airtight armoured door, people repeatedly entered and devasted the paintings. However, thanks to modern conservation methods carried out in 1982 and 1984, they were saved.

The reproduction of this cave can be seen in the Natural History Museum of Nîmes. A must-see!

Die Grotte Baume Latrone

Der Teil der Grotte Baume Latrone, der die Höhlenmalereien beherbergt, wurde Ostern 1940 von zwei Wanderern aus Nîmes und dem damals 11-jährigen Dorfbewohner Aimé Reboul entdeckt. Sie fanden dort Knochen von Bären und anderen Tieren sowie natürlich die Höhlenmalereien. Diese sind im archäologischen Museum in Nîmes abgebildet. Im Jahr 1941 wurden sie zum historischen Denkmal erklärt.

Da die Höhle durch Besucher stark beschädigt und verschmutzt wurde, wurde sie aus Gründen der Erhaltung geschlossen. Eine Instandsetzung fand im Mai 1971 statt. Trotz einer hermetischen Panzertür drangen immer wieder Personen in die Höhle ein und verwüsteten die Malereien. Dank moderner Konservierungsverfahren, die 1982 und 1984 angewandt wurden, konnten sie jedoch gerettet werden.

Die Darstellungen aus dieser Höhle können im Musée d'Histoire Naturelle in Nîmes besichtigt werden. Unbedingt sehenswert!

Remerciements

Tous nos remerciements à Monsieur Patrice HURLIN pour l'aide apportée à l'élaboration de cette rubrique consacrée au Patrimoine de Sainte-Anastasie. Si vous souhaitez en savoir plus, n'hésitez pas à consulter son site www.marbacum.fr.

Acknowledgements

Many thanks to Mr Patrice HURLIN for his help in creating this section on the heritage of Sainte-Anastasie. If you want to know even more about it, visit his website www.marbacum.fr.

Danksagung

Vielen Dank an Herrn Patrice HURLIN für seine Hilfe bei der Erstellung dieser Rubrik über das Kulturerbe von Sainte-Anastasie.

Wenn Sie mehr darüber wissen möchten, besuchen Sie seine Webseite www.marbacum.fr.